Eco Echo, Artificial Circulation
Pièce pour 3 danseurs, version « à ciel ouvert » (Pour espaces extérieurs et musées)
Chorégraphie de Dai Jian, Interprétation: Héloise Larue, Erwin Le Goallec, Arianna Rodeghiero, Installations visuelles: Paul Ambrosino
A l’heure des économies d’énergie et de l’appel inexorable de notre planète pour la chérir et respecter l’équilibre fragile de son écosystème, posons un regard singulier de danseur de notre temps sur ce que l’écologie contemporaine peut vouloir dire dans nos corps et nos mouvements.
Les inventions et les créations les plus pointues de notre ère serviront-elles la renaissance d’une nature presque déjà perdue ?
L’énergie humaine sera-t-elle écologique ? durable ? Elle inspire la continuité et la réincarnation du mouvement de notre espèce inscrite profondément dans notre monde hautement technologique.
Eco Echo, Artificial Circulation est une pièce dans laquelle l’énergie du mouvement se transmet, se transforme et se réincarne en voyageant d’un danseur à l’autre sans que rien dans la gestuelle et le parcours du mouvement ne vienne l’arrêter.
La chorégraphie est soutenue par d’imposantes œuvres mi-humaines, mi-plastiques entremêlant l’Homme et ses artefacts, reliques d’un monde primaire dont il ne peut se défaire.
Chaque danseur à sa manière interpelle un public et un territoire. Il puise son énergie dans son histoire et ses danses accumulées, il se recycle et chemine dans les méandres de ses mouvements acquis et répétés, hier, aujourd’hui et demain peut-être.
L’équilibre de ce monde dépend désormais de nous, du progrès et de la marche de la Science vers un futur numérique plus rapide que la lumière, foisonnant, et mystérieux. Que danse alors l’humanité, que s’agitent nos corps pour réveiller les esprits savants, qu’entrent en mouvement nos intelligences artificielles !
Création 2022, pour le Festival d’Aurillac, à la Manufacture d’Aurillac
Projet soutenu en résidence d’expérimentation par LE RAMDAM, UN CENTRE D’ART
Accueillie en résidence à la Manufacture d’Aurillac et au Studio chorégraphique Chapelle Sainte-Marie
Avec l’aide à la recherche de la Région Auvergne Rhône-Alpes et l’aide au fonctionnement de la Ville de Lyon